« Tout commence un matin, un beau jour du mois d’août,

     Quand nos six pèlerins abordent l’aventure.

     Ils se connaissent peu, pour certains, pas du tout,

     Et les voilà, bientôt, lâchés dans la nature. »

L’histoire met en parallèle, d’une part le destin croisé d’une petite douzaine de personnages issus d’horizons divers, d’autre part le jeu, à deux mains, bien connu sous le nom de « pierre-feuille-ciseaux ».

A travers le caractère et la vie des personnages, le récit dévoile, non sans humour, la recherche de la cause du décès de l’un d’entre eux, menée comme une véritable enquête policière, semée d’intrigues parallèles.

Les nombreuses illustrations, ainsi que le petit personnage, effronté, qui apparaît régulièrement, et signe ce résumé, sont également de l’auteur.

Composer un roman policier, entièrement écrit en vers alexandrins, n’était pas un défi banal. C’est à cette tâche ardue que s’est attelé l’auteur, qui délivre aujourd’hui un ouvrage alliant le récit de l’action, menée par les personnages impliqués, à des réflexions se rattachant au langage, à l’écriture, à la poésie, aux médias.

Présenté sous forme de quatrains, soumis à tous les canons de la poésie traditionnelle, le roman se lit néanmoins aisément, et il n’est nul besoin d’être un fanatique de la poésie pour se laisser entraîner dans l’aventure.