C’est l’histoire d’un petit garçon qui a perdu durant la guerre 1939-45 sa maman. Il avait à peine 5 ans pendant que son père était prisonnier de guerre en Russie de 1943 à 1948.

Ballotté d’un endroit à l’autre, il a grandi en Alsace en milieu rural montagnard jusqu’à 8 ans. Puis en milieu citadin à Strasbourg, ville de l’est de la France, durement sinistrée à la fin de la guerre mais devenant eurométropole dès 1953.

À vrai dire, l’appellation « petit voyou » ne convient pas à ce petit bonhomme au fur et à mesure qu’il grandissait. Dans son entourage de l’époque, on le prenait volontiers pour un petit « Robin des Bois » ou pour un kleine Spitzbu (en langue allemande). Son but principal est de partager tout ce qu’il peut autour de lui.

L’ouvrage est finalement une leçon socioculturelle et économique pour adolescents et adultes. Il met le doigt sur l’existence d’une jeunesse grandissante dans une situation particulière de misère sociale, après la Seconde Guerre mondiale.

Ce livre peut intéresser un très large public non seulement en France et ses anciennes colonies mais également en Europe, notamment en Allemagne réunifiée et aussi aux USA, au Canada, en Grande-Bretagne, en Russie, en Australie… et bien d’autres pays concernés par cette guerre qui dura sept ans.